PDF   e-jungle

 

Ce lundi, e-jungle fut présenté à l’Europe dans le cadre des journées Santé Mentale.

 

 

 

 

Le 10 octobre, Mètis était représenté au Parlement Européen par Michel Vandercam et Hervé Clech lors de la journée mondiale de la santé mentale en présence du commissaire européen pour la santé Vytenis Andriukaitis.

Une centaine de participants a assisté à l’évènement pour suivre les échanges d’experts sur la digitalisation de la société en termes de risques et d’opportunités. M. Andriukaitis précise que nous avons besoin de travailler dans tous les domaines de la politique pour promouvoir une bonne santé mentale et prévenir des troubles mentaux.

Près de 90% des jeunes européens âgés de 16 à 24 ans utilisent Internet tous les jours. Les jeunes, les écoles et les familles sont confrontés à de nouveaux défis liés à la numérisation de masse. La parole en ligne de la haine, la cyberintimidation et le harcèlement sur les réseaux sociaux peuvent avoir un effet dévastateur sur la santé mentale des jeunes.

L’Union européenne doit veiller à ce que les jeunes soient protégés en ligne et puissent bénéficier d’une information et d’un soutien sur le net.

Les participants ont convenu que l’internet et les réseaux sociaux peuvent également offrir une opportunité pour prévenir les problèmes de santé mentale chez les jeunes et ne devraient pas être considérés comme une menace, mais plutôt comme de nouveaux outils. L’eurodéputé Miriam Dalli a pu souligner que nous devons nous concentrer sur l’aide aux enfants et aux jeunes afin de créer du contenu positif, avoir de l’empathie et agir de manière responsable.

Des représentants de Google et Facebook ont présenté des outils existants sur la façon d’assurer la sécurité en ligne des jeunes et donc leur santé mentale.

Les membres de Mètis ont pu présenter leur réflexion menée lors du colloque de Genève et l’expérimentation en cours incluant une dimension intergénérationnelle et européenne.

l’expérimentation en cours est en fait le développement du jeu e-jungle, dont les premières conclusions indiquent l’amélioration des relations entre adultes et jeunes autour des technologies des écrans. La réduction de cette fracture techno entre les générations participe d’un meilleur accès à la santé mentale